Dans un Massif montagneux,
Côtoyant l’écologique Helvétie,
Dans un patelin sur la berge d’un lac majestueux,
Devant une cheminée le crépuscule m’envahit,
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie
Que je sois hanté par les ombres,
Ou dans la lumière d’un réverbère,
Dans l’espace obscure d’une petite chaumière,
Ou dans l’espace étoilé d’astres en surnombre,
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie …
Et pourtant le rideau est déjà tombé,
Je le sais oh oui je le sais,
Et même si un papillon t’a séduite, t’a conquise, t’a charmée,
Je t’écris, du fond de l’abysse, « je te crie… »
Jour après jour feuille après feuille
Lune après lune, année par année,
Le temps peut vagabonder comme un chevreuil
Je n’en ai cure je ne cesserai de chanter,
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie …
Comme dans la taverne d’un port embrumé,
Où les loups de mer lèvent leurs verres pour festoyer,
Moi je rumine dans l’ombre de la lueur tamisée,
La dernière caravelle désormais hors de portée,
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie …
Et pourtant il te tient par la main
Je le sais bien, mais oui, je le sais bien,
Et même si, à mes yeux, tu n’es plus qu’un souvenir lointain
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie …
Mon amour ! Mon amour ! Mon amour !!!!!
Ou même pendant le coucher du soleil,
Ou lors de la rosée du matin au petit jour,
Quoi qu’il se passe tu es dans mon sommeil,
A chaque pleine lune un loup hurle d’amour.
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie …
Tu m’ignores, j’agonise en silence
Car entre lui et moi ta quiétude bat de l’aile,
Mais je m’éclipse d’une impasse noire de souffrance,
Que je ne réalise ton exode ma belle étincelle
Je t’écris du fond de l’abysse je te crie
Mon amour !
Paroles et musique : Matthieu Diaz