Voici donc sur cette ultime chanson,
La conclusion d’une histoire triste mais magique,
Et aussi une reconnaissance belle Cendrillon,
Tu as été l’inspiration de ces écrits et ces musiques,
Pourtant il m’était impossible de concevoir qu’un jour,
J’écrirais un grand amour pour un plus grand amour,
Quand le feu a soudain jailli par cette rencontre dans un patelin paumé,
Un tournant dans ma vie il y a fort longtemps, il y a des années.
Comment voir en face le présent ?
Comment s’arrêter de rêver,
Si l’on remonte aux soleils d’antan,
Et se dire si les choses avaient été
Autrement, autrement.
Si on en serait pas arrivé la,
Tu n’aurais pas eu de doute sur moi,
Le temps ne t’aurais pas rendue sourde,
A mon amour se levant au grand jour,
Pour toi, vraiment pour toi,
Pour toi, vraiment pour toi.
Et j’ai voulu aller à contre-courant,
Remonter la machine du temps,
Tant pour moi c’était important,
Et même si il est déjà trop tard,
Je tenais tout de même
Faire éclater cette histoire
Aujourd’hui je t’aime,
Depuis toujours je t’aime .
Je me souviens de ces échanges,
Quand on se parlait plus qu’aujourd’hui,
Je me souviens de ta douce voix d’ange,
Réclamant vers toi ma compagnie,
A Paris, à Paris
A présent je peux m’envoler
Je te laisse libre recours à tes choix
La balle est maintenant de ton côté,
L’essentiel tu le sais déjà,
A toi de jouer, ou ne pas jouer,
A toi de jouer, ou ne pas jouer.
Bien sûr tu as pris peur car tu contemplais,
Un homme qui sortait,
De la brume longtemps après,
Alors il te remit une précieuse lettre,
Se disant que peut-être,
Elle t’apporterait la lumière,
Sur sa personne mystère,
Sur son histoire mystère.
Finalement quelqu’un a pris ma main,
Et une main tient la tienne aussi,
Quelque part il en est mieux ainsi
Laisse toi couler sur ce long fleuve serein
Sans soucis, sans soucis,
L’une des plus importantes des sagesses,
Est de comprendre la situation d’autrui,
Mais je chanterai encore sans cesse,
Pour ne pas renier l’hommage fini,
D’une belle sirène, enchanteresse
Sublime parolière, enchanteresse.
Au revoir ma charmante princesse,
Te voilà remises les cartes du destin,
Entre tes belles et pudiques mains,
Ton cœur pur, ta réflexion, et ta sagesse,
Ouvriront peut-être ou peut être pas,
Les portes d’une galaxie, qui vivra verra.
Paroles et musique : Matthieu Diaz