« Au secours !!!! » « Aidez-moi ! »
Je sens que je n’arrive plus à penser,
Je constate les complications de ce monde,
Trop de faits viennent me dépasser,
A la vitesse alarmante des secondes
Le cœur que j’aime n’en sait rien,
La rose que j’espère vit tellement loin,
Ma quête se stoppe au coin d’une rue
Cupidon me prend au dépourvu
Dans cette spirale je me sens prisonnier
Ça a l’air très similaire avec le temps
Je peux avancer, reculer, sans trouver
La moindre ouverture, la moindre issue,
Quel choix faire devant un tel moment
Dans l’inquiétude, dans le tourment,
Dois-je renoncer à chanter mon vécu
Lorsque se produit l’inattendu ?
Quelle route prendre face à l’intersection
Quand mes textes trahissent ma situation,
Celle de l’ignorance pour l’obstination,
Ou celle de l’abandon pour la raison ?
Certains prennent mon pic à la légère
Je crois que les gens n’ont guère l’air
De vouloir ou pouvoir savoir mon enfer.
J’ai envie de m’isoler entre quatre murs,
Pour ne plus déranger, et lécher mes blessures,
J’aimerais tourner la page, finir ce grand voyage
Pour te revenir, toi qui m’attends sur le rivage
Mais cela remet en cause tout mon travail,
Mes vers en vain ne me disent rien qui vaille.
Dans ce labyrinthe trop de portes closes,
A présent deux questions se posent,
Quelle sera la direction à prendre ?
A la fin quoi donc pourrait me surprendre ?
Certains confondent lâcheté
Avec la connotation d’hésiter
Pour moi la prudence à jouer
Ne signifie en rien la lâcheté.
D’habitude j’arrive toujours à réfléchir,
Mais cette fois-ci j’ai vraiment peur,
Devant ce grand désert à franchir,
Peur d’infliger aux autres la douleur.
Alors quand tombe le crépuscule
Dans la brume je déambule,
Je ne sais vraiment que dire,
A cette demoiselle qui m’aime,
Même en rime je ne saurais l’écrire,
Par crainte de briser les chaînes.
C’est souvent au cœur de ces tempêtes,
Que l’on veux se voiler la face.
Mais une petite voix dans ma tête,
Me rappel pendant que je me tracasse,
« C’est toi qui décide quoi faire,
Du temps qui t’est imparti »,
Je dérive dans les méandres de cette nostalgie,
Pourtant même indécis j’espère,
Une sirène rouge quelque part en moi
Retentit en appel de détresse,
Mes amis, de cœur, de tendresse
S’il vous plait ne me laissez pas !
Je pense à tout ces sentimentaux,
Qui doivent vivre le même fardeau
Allez saxo exprime nos fleurs de peaux !
Si ces chansons touchent le cœur des gens,
Tant mieux mais je crains cependant,
Que le succès, la foule, et l’argent,
N’entament jamais le vide éprouvant,
Sur moi et sur les chanteurs de notre temps
Vue sous cet angle ma seule chance,
Pour mettre un point à cette histoire,
C’est l’attente de ton amour avec patience,
Pour une part de lumière sur un noir,
Mélange d’espérance aussi de souffrance,
Tu arrives, pour me donner un peu d’air,
Tant je suffoquais dans cette spirale délétère.
Et merci à toi ma musique de m’envahir,
Sans toi j’ignore si je pouvait m’en sortir.
Sans toi j’ignore ce que je pourrais devenir !
Paroles et musique : Matthieu Diaz