Cher public …

Cher Public qui me suit, merci d’avance à ceux qui se sentiront sensibles à ces écrits sur mon histoire et celle de mon père pour liker, partager, commenter respectueusement, où dénoncer ce genre d’injustice.

Mon Cher Père,

C’est en prenant à témoin tous ceux qui m’encouragent dans mon activité musicale que je t’adresse ces lignes poignantes à toi qui es au ciel. Je suis ce soir dans un moment où les anciens démons du passé comme les démons du présent reviennent d’un seul coup noyer mon cœur. C’est pourquoi je prends cette initiative spontanée pour évacuer ce qui a l’air pourtant tellement éloigné dans le temps et dans la distance, mais qui me reviens me frapper au coin de la gueule sans que je ne puisse véritablement avoir le choix.

Mais la triste et dure réalité de ce qui se passe mon cher père. C’est qu’à l’heure d’aujourd’hui et depuis ton départ, il y a des gens qui ne respectent pas mon deuil à ton départ. Je n’arrive pas à trouver la paix et la réconciliation de ta disparition, parce que quelques personnes dans certains milieux culturels de Besançon m’interdisent de me recevoir pour chanter ton histoire et celle de ta famille en me prenant pour un facho d’extrême droite.

Mon pauvre paternel ! toi qui a réchappé avec ta famille à l’assassinat, au massacre et au tortures de la dictature d’extrême droite du général Pinochet au Chili (1973-1991) si seulement tu était encore vivant pour réaliser à quel point je ressens une profonde brulure particulière au plus chaire de ma chaire qu’on m’interdise de chanter en m’attribuant les idées de ce genre de régîme politique qui ont bien failli exterminé certains membre de ma famille tel que toi. Tous les jours, cela me fait souffrir. Cela m’empêche de trouver la paix avec ta disparition, cela m’empêche de faire mon deuil pour que j’avance en toute sérénité.

Ce sont des gens de gauche soi-disant démocrate qui me ferme les portes de certains milieux culturels de Besançon, alors que Rétamo (le nom du groupe de musique de votre famille) avait pourtant été bien accueilli comme à la salle battant par exemple pour venir chanter votre culture chilienne dans les années 80. Et moi mon cher père qui suit descendant de l’empreinte musicale que vous aviez laissé, on me jette à la rue comme un mal propre, alors que ces mêmes gens de gauches prônent pourtant la légalité entre tous.

Quelle abjecte, sournoise, minable et infâme hypocrisie !!!

Certains de gauche condamnent l’extrême droite en ne valant pas mieux que ceux qu’ils prétendent combattre. Plus généralement, cette gauche corrompue prétend combattre l’extrême droite, alors qu’ils sont pourtant bien d’accord avec eux pour rester dans l’Europe. Il n y a que le petit chanteur franco chilien des rues de Besançon à qui ont veux censurer en me prêtant des intentions d’extrême droite. Dès qu’il s’agit d’un simple citoyen qui n’a que sa guitare comme moyen d’expression tout est permis pour le censurer pendant qu’en haut lieux comme tu le disais si bien mon cher père, « c’est la même merde avec des différentes mouches. »

Et pourtant cela fait plus de dix ans mon cher père que je chante comme un acharné dans les rues de Besançon, cela fait plus de dix ans que les gens me reconnaissent pour avoir chanté des milliers de fois en ville. Il arrive même que certains d’entre eux me surnomment « le chanteur de Besançon » ou « le chanteur de la boucle bisontine ». Et je sais mon cher père que j’ai réussi à te rendre fier de moi pour mon investissement musical, maintenant, tu n’es plus là ! Tu me manques, pareil pour ton frère Portirio Diaz, et ta sœur Elvira Diaz. Sans toi, j’affronte ce monde avec les meilleures armes que tu as su me donner.
Tu m’as appris à pardonner à ces gens qui font honte à ta mémoire, à ton histoire et à ma réputation de chanteur, mais tu m’as aussi appris à ne pas me laisser faire.

C’est donc de ce faisant que pour commencer, je dénonce la vérité pacifiquement à tout le public qui m’encourage en tant que chanteur cette scandaleuse censure musicale qui insulte la mémoire de ton histoire ainsi que moi ton fils qui en est l’héritier. Mais je n’oublierai jamais que dans mon cœur, je retrouverai tous les gens disparues de la famille à chaque fois que je ne trouverai aucun réconfort en ce bas monde. Force et courage à toi mon cher père, ainsi qu’à tes frères et sœurs et à moi ton fils qui continue d’avancer.

Matthieu ton fils qui se sent fier de l’être.